Luxembourg
Le Luxembourg en Bref

Une grande ouverture internationale, le secteur financier comme principal moteur de l’économie, le 2ème pays le plus riche au monde en termes de PIB
Tendances économiques
L’économie luxembourgeoise est caractérisée par une grande ouverture internationale. Le secteur financier est le principal moteur de l’économie du Grand-Duché, représentant environ 36% du PIB du pays. La croissance du pays était estimée à -1,3% en 2020, l'une des plus élevées de la zone euro. La demande intérieure soutient l'activité économique, la consommation privée étant stimulée par un marché du travail porteur et les effets durables de la réforme fiscale.
Le Luxembourg est le deuxième pays le plus riche au monde en termes de PIB par habitant (le premier de l'UE) et affiche l'un des excédents de compte courant les plus élevés en pourcentage du PIB de la zone euro. Il maintient une situation budgétaire saine et le plus faible niveau de dette publique de la région (26,5% % en 2020). Le taux d'inflation était estimé à environ 0,82% en 2020. Parallèlement à une politique d'assainissement budgétaire, le pays a mis en œuvre une politique de réformes juridiques pour répondre aux critiques concernant le manque de transparence de sa place financière et de sa politique de dumping fiscal vis-à-vis des multinationales. Les taux d'imposition des particuliers au Luxembourg sont parmi les plus bas d'Europe et une vaste réforme fiscale prévoyant notamment une réduction du taux d'imposition des sociétés de 21% à 19% est entrée en vigueur à compter de l'exercice 2017.
Le Grand-Duché cherche à diversifier ses activités économiques, en se concentrant sur les industries de l'économie de la connaissance (centres de traitement de données, entreprises innovantes).
Les principaux défis restent les coûts futurs croissants du vieillissement de la population et les mesures de normalisation des pratiques financières qui préoccupent les milieux économiques. Les entreprises luxembourgeoises affichent l'un des taux de compétitivité les plus élevés au monde. Le taux de chômage (6.4% en 2020) est l'un des plus bas d'Europe. Les opportunités de travail attirent un grand nombre de travailleurs frontaliers ; plus de 210 000 frontaliers franchissent chaque jour les frontières française, belge et allemande
Échanges commerciaux Franco-Luxembourgeois
Selon les douanes françaises, avec 2,5 Md€ d’exportations et 1,6 Md€ d’importations de biens, le volume d’échange bilatéral s’élève en 2019 à 4,1 Md€. La France présente un excédent de 897 M€, qui repose principalement sur l’industrie agroalimentaire (excédent sectoriel de 320 M€), la vente d’aéronefs (+246 M€) et les déchets industriels (+206 M€). Le Luxembourg constitue le 14e excédent bilatéral français sur les douze derniers mois (septembre 2019 – octobre 2020). D’après Statec, la France est le 3e fournisseur du Luxembourg (avec une part de marché de 11,6%, derrière la Belgique - 35,7% - et l’Allemagne - 25,6%), et son 2e client (16% des exportations luxembourgeoises, derrière l’Allemagne - 26% - et devant la Belgique - 12%).
L’excédent commercial français vis-à-vis du Luxembourg a chuté de 23% en 2019 (-270 M€), en raison d’une hausse des importations de 2,7% (+42 M€) conjuguée à une baisse des exportations de 8,3% (-228 M€). Trois secteurs majeurs dans le commerce bilatéral sont marqués par cet effet de ciseau : les aéronefs et engins spatiaux (baisse des exportations de 260 M€, hausse des importations d’un million d’euros par rapport à 2018), les produits sidérurgiques de base (baisse des exportations de 81 M€, hausse des importations de 23 M€) et les véhicules automobiles (baisse des exportations de 20 M€, hausse des importations de 18 M€).
Concernant les services, le volume d’échange bilatéral s’élève, selon la Banque de France, à 15,3 Md€ en 2019, dont 6,2 Md€ d’importations et 9,1 Md€ d’exportations. La balance des services vis-à-vis du Luxembourg est donc excédentaire (+2,8 Md€, en hausse d’un milliard d’euros par rapport à 2018).
Contact
CCIF Luxembourg (CFCI)
cfci(@)cfci.lu
www.cfci.lu