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Alstom fait rouler son tramway de luxe à Dubaï

Le constructeur français Alstom a installé en ce début 2014 sa première rame de tramway de luxe à Dubaï. La firme espère acquérir d'autres chantiers dans la région.

C'est le premier tramway dans le golfe Persique et une vitrine technologique pour Alstom, qui espère bien décrocher d'autres contrats dans la région après celui de Dubaï. «Un tramway de luxe pour une ville de luxe», lance avec fierté Vincent Prou, directeur des Émirats arabes unis d'Alstom, basé à Dubaï. Une première rame a effectué dimanche ses premiers tests dynamiques - en présence de Mattar Mohammed al-Tayeru, président de RTA, l'Autorité dubaïote des transports. La ligne actuellement en chantier, longue de 10 kilomètres répartis entre 11 stations, ne sera officiellement inaugurée qu'en novembre par le cheikh Mohammed Ben Rashid al-Maktoum.

Ce tramway de luxe innove sur le design et l'équipement. On le surnomme modestement le «tramway diamant» pour son avant vitré à facettes ciselées. Une coquetterie qui pose quelques difficultés pour le nettoyage. «C'est plus compliqué qu'une façade standard arrondie, le fournisseur a dû trouver une solution technique», explique un ingénieur sur le chantier. Adapté à la clientèle haut de gamme de l'émirat, il est doté d'une classe gold avec des sièges en cuir beige clair cousus main et d'une classe réservée aux femmes et enfants sur fond bleu. Les stations seront fermées, entièrement vitrées et climatisées, tout comme l'intérieur des rames, à une température moyenne inférieure à 25 °C, quand il fait plus de 45° dehors et 80° sur la carrosserie. «Ce fut un des grands défis technologiques, explique Vincent Prou. Le plancher bas des tramways oblige à placer en hauteur des équipements de climatisation lourds et encombrants.»

Les voitures sortent de l'usine Alstom de La Rochelle. Le constructeur a ajouté à son modèle standard la vidéo embarquée ainsi qu'un contrôle à distance de la vitesse et du freinage. Surtout, ce tram fonctionne comme celui de Bordeaux, avec une alimentation par le sol, c'est-à-dire sans caténaire. «À la différence de nos concurrents - l'allemand Siemens et l'espagnol Ansaldo - nous avions déjà un système opérationnel. Eux n'avaient que des prototypes. Cela a fait la différence», se félicite le directeur du projet.

Offre la moins chère

La technologie ne suffit pas: l'offre française était aussi la moins chère. «C'est essentiel pour gagner ici», reconnaît-il. Autre atout: Alstom, en partenariat avec le groupe de BTP belge Besix, très implanté dans le Golfe, a proposé une offre clés en main - de la conception à l'installation - dans laquelle la société d'ingénierie tricolore Systra est aussi partie prenante.

Il aura fallu plus de sept ans pour sa réalisation. Le projet de 750 millions d'euros, dont la moitié pour Alstom, a été stoppé net pendant la crise, faute de financement, lorsque l'émirat a frôlé la banqueroute. Alstom et Besix l'ont relancé en montant un plan de financement avec l'assureur crédit Coface. En bonne position pour réaliser l'extension de la ligne vers la zone touristique de la marina, Alstom espère aussi emporter les contrats deux fois plus importants d'Abu Dhabi et du Qatar.

Source : LeFigaro.fr 

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Agnes LOPEZ CRUZ - Executive Director
@ agnes.lopezcruz(at)fbcdubai.com
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