Jordanie

Le Secteur de l’eau en Jordanie

La Jordanie est l’un des pays les moins bien doté en eau de la planète. La disponibilité en eau pour la consommation humaine décline, une situation qui s’aggrave d’année en année. La France est depuis de nombreuses années un partenaire régulier de la Jordanie dans le secteur de l’eau.

Bien que 97% de la population jordanienne a accès à l’eau potable, la Jordanie fait face à un déclin
qui aura un impact pour la population. En 2010, la disponibilité en eau potable en Jordanie était
d'environ 147 m3/an/personne alors que le seuil de pénurie défini internationalement est 1000 m3.

Les facteurs principaux d’une pénurie

  • La Jordanie possède un climat aride, aggravé par une sècheresse chronique notamment au cours de ces dernières années ;
  • Une croissance démographique de l’ordre de 2,2% par an (hors refugiés) ;
  • Une utilisation intensive de l’eau douce par une agriculture largement horticole : 65% des ressources en eau sont captées par ce secteur, alors que l’agriculture ne représente que 2,9%
  • du PIB (Produit Intérieur Brut). A l’inverse, seulement 30% des ressources en eau sont consacrée à la population et 5% à l’industrie.

Des perspectives d’avenir qui ne sont pas encore à la hauteur du déficit croissant en eau :
La Jordanie a engagée de nombreux de projets dans le secteur de l’eau, comme :

  • L’acheminement vers Amman-Zarqa, depuis l’été 2013, de 100 M m3/an de la nappe fossile géante de Disi, située sous la frontière avec l’Arabie saoudite. C’est le seul apport décisif d’ici la fin de la décennie. La France est impliquée dans ce projet par le financement (Agence Française de Développement) et dans sa mise en oeuvre (Suez-Environnement).
  • L’usine de traitement d’eau d’As Samra construite par le français Degrémont est la plus grande du Moyen-Orient.
  • Des puits d’eau saumâtre dans la vallée du Jourdain et trois barrages sont censés fournir 27 M m3, un chiffre sans doute surestimé.
  • La réhabilitation des réseaux existants contribuerait à générer 35 M m3 supplémentaires d’ici 2015 et 102 M m3 d’ici 2035.
  • Enfin, le projet d'une usine de dessalement, évalué à près d’1 Md USD et qui nécessitera des améliorations du réseau existant, première étape du grand projet « Mer Rouge Mer Morte » qui est encouragé par la Banque Mondiale.

La crise financière a conduit la Jordanie à diminuer l’investissement public, y compris en refusant tout
nouvel endettement externe concessionnel. Le portefeuille actuel de projets est insuffisant pour
répondre à l’aggravation du déficit en eau. Toutefois, à moyen terme, l’investissement public sera
financé notamment par des dons de l’Arabie saoudite, des Emirats Arabes Unis, du Koweït et du
Qatar, dans le cadre du CCEAG (5 Mds USD sur cinq ans).

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Najwan NAKHO
Tel.: +962 6 463 3091
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