Se développer à l’international ? Les CCI soutiennent vos projets

Dominique Brunin, Délégué Général CCI International et UCCIFE rappelle dans le magazine Entreprendre les actions des CCI en France et à l'étranger.

Informations, formation, conseil, réseaux : les Chambres de Commerce et d’Industrie sont réputées pour leur vocation sur le territoire français ; un peu moins en ce qui concerne leurs actions vers ou à l’étranger : entretien avec Dominique Brunin, Délégué Général CCI International et UCCIFE.

Pourquoi préconisez-vous aux entreprises de s’internationaliser ? 

D’une façon générale, l’expérience internationale renforce l’entreprise qu’il s’agisse d’un service export, d’une filiale étrangère ou d’un investissement à l’étranger.

En se positionnant sur le plan international, l’entreprise assure sa pérennité en utilisant les avantages compétitifs qui sont à sa disposition sur les différents marchés. On constate également que le développement international permet une croissance plus rapide de l’entreprise et lui permet d’intégrer plus d’innovation. Beaucoup d’entreprises l’ont compris. Par exemple, le Maroc compte plus de 1 200 entreprises françaises dont plus de 800 filiales alors qu’il n’en comptait que 450 en 2008.

L’internationalisation des entreprises françaises constitue aussi l’un des facteurs de création d’emploi en France, sur des postes qualifiés où les jeunes ont leur place. On sait que 1 milliard d’exportations supplémentaires génèrent 10 000 emplois en France.

Quels sont les freins principaux à l’internationalisation des entreprises françaises ?
Le manque de maîtrise linguistique, même s’il tend à s’atténuer, reste l’un des freins majeurs à l’internationalisation des entreprises françaises. La faible compétence en import – export des acteurs de l’entreprise est également un frein majeur.

Dans ces deux domaines, qui illustrent en réalité la faiblesse en ressources humaines des PME et PMI en particulier, les Chambres de commerce dispensent aux entrepreneurs et à leurs équipes des formations efficaces et pertinentes.

Par ailleurs, CCI International a mené l’an dernier un sondage avec OpinionWay pour en savoir plus sur les PME françaises qui exportent. Les dirigeants de ces entreprises évoquent prioritairement trois freins : la règlementation à l’étranger (49%), la méconnaissance des opportunités à l’étranger (45%) et la difficulté à identifier les bons partenaires commerciaux (41%).

Quelles opportunités voyez-vous aujourd’hui pour les entreprises ?
Les Français ont eu l’habitude d’exporter sur des marchés prioritairement francophones ou en Europe. Si plusieurs pays africains montrent de réelles opportunités avec un fort taux de croissance, d’autres pays, en Asie ou en Amérique du sud consolident leur développement et sont aujourd’hui des régions à forts potentiels.

En termes de secteurs d’activité, on observe deux types d’entreprises : celles qui sont internationales « par nature», dès leur création, notamment dans les domaines des nanotechnologies ou de l’industrie de l’information et de la communication et celles qui construisent leur internationalisation soit par la promotion directe de leur savoir-faire, soit par l’utilisation d’opportunités de marchés.

Comment et sur quels plans accompagnez-vous les entreprises ?
En France, les entreprises peuvent s’adresser d’abord à leur CCI. 420 collaborateurs répartis sur l’ensemble du territoire sont formés et capables de soutenir une stratégie d’internationalisation à travers des conseils judicieux sur des thèmes aussi variés que la protection de leurs brevets, l’adaptation de leur offre à un marché local, le choix d’un pays, la constitution d’une société filiale à l’étranger.

Ensuite, 111 CCI françaises à l’étranger (CCIFE) sont installées dans 81 pays. Chaque structure a su construire un véritable réseau professionnel, de soutien et d’information. Les professionnels installés sur place savent identifier les acheteurs ou partenaires, faciliter les démarches administratives dans le pays d’accueil. Ils agissent en interface notamment avec les partenaires publics et privés.

Que pensez-vous du contexte particulier actuel ?
Les chefs d’entreprises ont de plus en plus besoin d’’internationaliser leurs affaires. Une véritable dynamique est aujourd’hui présente, en particulier dans notre réseau en France et à l’étranger, avec les acteurs privés et publics.

A Hong-Kong par exemple, notre CCI française est ainsi devenue la première chambre de commerce étrangère par son importance. Belle illustration de la volonté de nos entreprises. Au sein des CCI en France et des CCIFE nous partageons l’ambition de participer à la croissance des entreprises en leur donnant une véritable dimension internationale.

 Entretien à retrouver dans le magazine Entreprendre.

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